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 Rebecca A. Rollins You can't cling to the past. Because no matter how tightly you hold on, it's already gone

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The killer watching you
Rebecca A. Rollins
Rebecca A. Rollins
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MessageSujet: Rebecca A. Rollins You can't cling to the past. Because no matter how tightly you hold on, it's already gone   Rebecca A. Rollins You can't cling to the past. Because no matter how tightly you hold on, it's already gone EmptyJeu 15 Sep - 13:19



rebecca a. rollins

« Shouldn't we hold out for the person who doesn't just tolerate our little quirks but actually kinda likes them? »

Nom ≈ Rollins Prénom(s) ≈ Rebecca, Azel Âge ≈ 27 ans Date,lieu de naissance ≈ 22 mai à Belmont, Californie Origines,Nationalité ≈ Américaine Métier/étude ≈ Vendeuse de voiture Orientation sexuelle ≈ Hétérosexuelle Statut Matrimonial ≈ Célibataire Famille ≈ Père mort, mère interner. J'ai deux frères et deux sœurs. caractère ≈ + mature - secrète + aimante - autoritaire + indépendante - sarcastique + maternelle - impatiente + marrante - pessimiste parfois + loyale - bavarde + déterminée - un peu jalouse Groupe ≈ Never Ending Crédit(s) ≈ tumblr
Que ressentez vous face à cette folie meurtrière? Toutes ces morts ça me rappelle un mauvais souvenirs autant être honnête, je pense à ces personnes qui ont perdu un proche sans s'y attendre et d'une façon aussi radicale. Quand quelqu'un tue un être cher on ne cesse de se poser des questions, on cherche à comprendre pourquoi mais on a pas toujours les réponses à nos questions alors on continue à chercher mais peut-être qu'au final il n'y a rien à comprendre. Je ressens tout de même beaucoup de tristesse et je soutiens les familles qui ont vécu une perte car je sais à quel point c'est difficile.
Ces meurtres vous font ils regretter des choses passés que vous aimeriez régler/avouer ? Je dois avouer qu'il y a peut-être une chose que je regrette, mon grand-frère et moi avons pris une décision il y a 11 ans, on a préféré dire à nos petites sœurs et notre petit frère que notre mère était morte en même temps que notre père. Mais c'est faux, ma mère est interner dans un asile mieux vaut ça que la prison. Aujourd'hui je regrette peut-être un peu mais c'est mieux pour eux de la croire morte que de savoir la vérité sur tout ce qu'il s'est passé.

(1) je suis une excellente cuisinière, en même temps depuis mes 16 ans je m'occupe de ma famille. La cuisine était la partie agréable à mes yeux, j'aurais peut-être aimer travailler dans ça mais niveau horaire ce n'était pas trop possible. (2) Je ne suis pas sûre de vouloir des enfants, j'adore les enfants mais j'ai passé tellement de temps à m'occuper de mes frères et sœurs, je commence à peine à pouvoir vivre ma propre vie et encore j'ai toujours les deux derniers à la maison. Donc les enfants ça peut attendre. (3) Je suis très très maniaque, mes frères et soeurs parfois n'en pouvaient plus mais en même temps ils ne faisaient aucun effort pour laisser la maison propre ne serait ce que 5 minutes. (4) J'adore les téléfilms qui passent à la télé, je suis une grande accro, ce sont toujours des histoires dramatiques et bon c'est un peu prévisible mais ça reste quand même génial. C'est mon aveu un peu honteux ne me jugez pas. (5) Je n'ai jamais dis je t'aime a un homme, bon en même temps il y en a qu'un seul que j'ai réellement aimé plus que tout mais je n'ai jamais osé lui dire ces petits mots tout simple. (6) J'adore les animaux, j'ai deux chiens, deux chats et trois poules, eh oui j'adore m'occuper d'eux et quand je rentre du travail ça me ressource de les voir et de m'en occuper. (7) J'ai un tatouage caché quelque part sur mon corps haha, non j'ai simplement le chiffre 5 en chiffre romain donc V dans l’intérieur du poignet pour représenter ma famille car on est plus que nous 5 et on peut compter que sur nous. (8) J'adore la décoration, on pourrait penser que ma maison est faites pour les catalogues, j'avoue que mon rêve aurait été d'être décoratrice d'intérieur mais bon dans une petite ville comme Brisbane ça n'aurait pas marché puis même j'avais besoin de travailler rapidement. (9) Je déteste la viande, je n'en mange pratiquement plus à part du poulet et je me demande si je ne vais pas arrêter d'en manger. Le pire c'est que c'est vraiment une question de goût je trouve ça pas bon et ça me dégoute un peu même. (10) Le chocolat c'est ma vie, je peux ne manger que ça réellement, un repas que de chocolat.

Tu es pressé et à pied aujourd’hui, les voitures sont en masse ce matin, que fais-tu quand tu te retrouves devant un feu orange :
_ Tu te lances dans la circulation jonglant entre les capots de voiture.
_ Tu continues tout droit histoire de voir si tu ne vas pas croiser un autre feu rouge qui te laisserait passer au bon moment.
_ Tu attends que ce soit rouge, pour quelques secondes tu ne vas pas périr aujourd'hui.

Tu marches dans la rue, puis un chien arrive et t'aboie dangereusement dessus :
_ Tu prends la fuite, servir de hot dog à ce dernier, non merci.
_ Tu ne t'en aperçois même pas, trop occupé à faire autre chose.
_ Tu t'approches doucement du chien et cherches à trouver ses maitres.

Lors de l'annonce des premiers meurtres, tu :
_ As regardé les informations avant de retourner à tes occupations.
_ As immédiatement téléphoné à tes proches avant d'aller fermer tes verrous à double tours.
_ As directement mis la chaine d'informations pour connaitre toutes les informations données par la police.

Dans le monde de Némo tu serais :
_ Marin
_ Némo
_ Dory

Quel type de personnage es-tu dans un film d'horreur:
_ Celui qui se planque et se fait tuer.
_ Le héros.
_ Le mec marrant qui ne prend pas la chose au sérieux.

Si vous êtes un personnage inventé
Code:
<pris> ≈</pris> Ashley Benson feat Rebecca A. Rollins _ <pris> Pris</pris>

Tu es une femme ou un homme? A women Ton petit âge? La vingtaine (c'est large haha) Tu viens d'où? Heu là j'étais dans la cuisine Comment es-tu arrivé ici? Bah on m'a forcé Tu es un double compte? Nop Autres chose à dire? Rebecca A. Rollins You can't cling to the past. Because no matter how tightly you hold on, it's already gone 2061859614 Rebecca A. Rollins You can't cling to the past. Because no matter how tightly you hold on, it's already gone 2061859614

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MessageSujet: Re: Rebecca A. Rollins You can't cling to the past. Because no matter how tightly you hold on, it's already gone   Rebecca A. Rollins You can't cling to the past. Because no matter how tightly you hold on, it's already gone EmptyJeu 15 Sep - 13:20

« If you're really honest with yourself about what you want out of life, life gives it to you »
Quand je suis née il y avait déjà un petit garçon de un an, Samuel mon grand frère, avoir seulement un an d’écart nous a beaucoup aidé, on s’est toujours bien entendu même s’il m’énervait à vouloir jouer les grands frères protecteurs parfois. Deux ans après ma naissance arriva Mary, c’était un bébé colérique et en grandissant ça ne s’est pas forcément amélioré, elle a toujours eu du mal à trouver sa place au milieu de tout le monde, elle a toujours cru qu’on l’aimait moins ou je ne sais quoi. Puis vint Simon, mon chouchou, je sais que ça ne se dit pas mais entre Simon et moi il y a un lien inexplicable, on a toujours été très proches, à se tourner vers l’autre en cas de soucis bon c’était souvent lui qui venait pour me raconter ses soucis car moi je ne pouvais pas malheureusement, il est tellement jeune je ne peux pas lui mettre sur les épaules le genre de soucis que j’ai. Puis la petite dernière Joséphine ou plus communément Jo’, elle s’est toujours raccrochée à moi, à ses yeux je suis sa mère, je me suis toujours beaucoup occupée d’elle et notre lien est très fort parfois même un peu trop, j’ai parfois peur qu’elle me voie un peu trop comme sa mère et il faut dire que l’adolescence est très difficile. Voilà notre petite famille, bon il y avait aussi nos parents mais pour être honnête notre père travaillait beaucoup et notre mère eh bien du moment où elle a eu Jo’ elle a commencé à un peu perdre la tête et ce fut de pire en pire. On a vécu quand même une jolie petite vie, on était heureux tous ensembles, on a de la chance car on était tous très proches entre frère et sœur, on passait des bons moments en famille, rien de bien transcendant à raconter vous imaginez bien, on était la famille typique catholique.

La soif me tira de mon sommeil, j'ouvrais les yeux lentement et un frisson parcouru tout mon corps, j'avais ce sentiment étrange comme une mauvaise impression, je secouais légèrement la tête et je me tournais vers mon réveil qui affichait 01 :06. Je tournais ensuite la tête de l'autre côté et je voyais mon petit frère... il avait l'habitude de venir dormir avec moi, c'était notre secret car nos parents n'auraient pas aimé ça mais vu que je m'occupais grandement des petits ils n'ont jamais rien remarqué. J'entendais des bruits sourds chose plutôt étrange, dans cette famille il fallait se coucher tôt, la preuve j'avais 16 ans et le plus tard ou je m'étais couchée devait être 23:30. Encore aujourd'hui j'ai l'impression que tout s’est passé d'une lenteur affreuse, je me souviens m'être lever de mon lit, il faisait très noir comme si la lune avait décidé de ne pas éclairer le ciel, alors que je traversais le couloir pour me rendre jusqu'aux escaliers je regardais à travers la petite fenêtre au bout du couloir, les étoiles se cachaient elles aussi. A tâtons j’arrivais jusqu’à l’escalier, ma main glissa sur la rambarde mon seul but étant d'aller jusqu'à la cuisine pour boire un verre d'eau, j’étais comme un automate qui faisait tout pour atteindre son but.
J'arrivais finalement au bas des escaliers, de la lumière dépassait du bureau de mon père, il devait surement travailler je me faisais alors discrète en passant devant son bureau, je me dirigeais directement vers la cuisine, je tentais de ne faire aucun bruit après tout dans une maison comme la nôtre le bruit monte vite et il ne fallait pas que je réveille les autres. Je me dépêchais de boire et je me mettais en route pour retrouver mon lit, seulement une fois devant la porte du bureau je stoppais net, décidant d'aller embrasser mon père et surtout lui dire d'aller dormir car il était tard. J'ouvrais délicatement la porte car cette dernière avait tendance à grincer. Au fur et à mesure que j’ouvrais la pièce se dévoilait, j’allais tellement doucement comme pour prendre tout mon temps, profiter toujours plus de ce petit moment, cet instant ou on s’attends à découvrir le visage d’une personne, on veut se concentrer sur chacun de ses traits comme pour les absorber, mais c’était étrange je n’apercevais pas mon père, sa chaise de bureau était désespérément vide. Puis vint le moment ou la porte fut grande ouverte je restais bloquée, incapable de bouger, de respirer ou même d'émettre une pensée, le temps c'était arrêté, j'entendais comme un bruit lointain surement la pendule qui se situait face à moi mais le son était sourd. Je ne sais pas si vous avez déjà connu ce bourdonnement, c’est comme si j’étais dans l’eau mais je n’arrivais pas à avancer ou à penser, j’étais simplement dans l’eau, submergée, mes poumons manquaient d’air mais c’était impossible ma tête était hors de l’eau et l’air circuler toujours. Face à moi se déroulait une scène que je n'aurais jamais dû voir mais surtout que je n'aurais jamais pu imaginer, je ne criais même pas face au sang qui se répandait dans la pièce. Je ne sais pas combien de temps s'est écoulé mais soudain tout recommença à bouger et mon cerveau pouvait enfin se remettre en marche, mon père gisait sur le sol, il me regardait et je le voyais bouger légèrement sa main, au-dessus de lui se tenait ma mère un couteau à la main. Je me ruais sur mon père, tentant de trouver la plaie pour l'aider, je crois que dans l'action j'avais poussé ma mère qui se recroquevilla dans un coin, elle marmonnait quelque chose, je ne prenais pas la peine d'écouter car tout ce qui m'intéressait c'était mon père. Il attrapa ma main et chuchota quelques mots puis il ferma les yeux. « Réveil toi papa allez réveil toi» je ne faisais plus attention si je parlais fort ou doucement, je le secouais simplement mais il ne voulait pas se réveiller. Je n’arrivais pas à réaliser, je ne tentais même pas de comprendre, non j’avais simplement le corps de mon père face à moi et j’étais au milieu de la mare de sang que je regardais quelques minutes avant. Plus rien ne comptait, les larmes commençaient à couler, je ne les contrôlais pas. Mon cerveau repris légèrement conscience et me donna l'idée d'aller voir mon grand frère Samuel, je remontais alors les escaliers et j'arrivais rapidement à sa chambre, je tentais de ne pas faire de bruit car on partageait tous nos chambres et à cette pensée mon cœur eu un raté, je ne pouvais pas m'empêcher de penser à ... il était dans mon lit endormi paisiblement sans se douter de la scène terrifiante qui s'était déroulé en bas. Samuel ouvrit enfin les yeux et il comprit à mon visage et au sang qui était partout sur moi que quelque chose était arrivé si seulement il s’attendait à tout ça, je ne pense pas.
J'étais derrière lui alors qu'il descendait les escaliers, il marchait à tâtons mais une fois entré dans la pièce de l'horreur il courut vers notre mère, je ne le comprenais pas pourquoi il n'allait pas sauver notre père. Il faut l'avouer je n'avais même pas pensé à ma mère, je ne savais même pas si elle était blessée mais quelque chose me disait que ce n'était pas le cas, comme mon instinct. Samuel se tourna vers moi il était tout blanc mais il trouva la force d'atteindre le téléphone et d'appeler la police. Mon frère me demanda de m'enfermer dans le bureau avec les parents, mon regard affolé ne le fit pas changer d'avis, mais il fallait qu'il enferme les petits pour ne pas qu'ils voient cette scène. Alors que j'attendais j'entendais ma mère qui continuait de marmonner, je me retournais vers elle et je m'approchais et ce qu'elle disait n'avait aucun sens, elle marmonnait quelque chose comme quoi elle avait été forcée, que la voix lui avait dit de faire ça. J'avais envie de la secouer, de lui hurler dessus mais aucun son ne sortait de ma bouche alors je m'asseyais en tailleur près de mon père, je prenais sa main dans la mienne. Les larmes commençaient à couler le long de mon visage, je pleurais en silence et je serais sa main dans les miennes priant qu'il revienne, priant qu'il ne soit pas mort, priant que tout ça soit une hallucination ou un rêve. Si seulement je n’avais pas eu soif, pourquoi je m’étais arrêtée à son bureau tant de question inutile et pourtant je ne pouvais pas m’empêcher de me les poser en boucle. Les larmes ne coulaient plus et pourtant mon cœur avait toujours aussi mal, cette peine je ne l’avais jamais ressenti, c’était comme si mon cœur était en feu, il souffrait, ma respiration était difficile et cette fatigue mais cette incapacité à fermer les yeux. Tant de contradictions c’était donc ça de perdre quelqu’un …
La police arriva, on me demanda de sortir je regardais Samuel discutait avec deux policiers alors que deux ambulanciers s'occupaient de moi, j'étais en état de choc d'après eux et la décision fut prise pour moi il fallait que j'aille à l'hôpital. « Ou est ma mère ? » Les ambulanciers et les policiers autour de moi s’échangèrent des regards, je relevais la tête personne ne semblait vouloir me répondre. Les voisins étaient tous dans le jardin, ils observaient la scène comme si on était des animaux en cage, moi j’entendais simplement le brouhaha et je n’en pouvais plus je commençais à me tenir la tête avec mes mains comme pour oublier tout ça ou qui sait en fermant les yeux j’allais peut-être me réveiller et tout ça serait faux. Un cri transperça le brouhaha, tout le monde se tut, le silence était tellement agréable mais ne dura pas longtemps car j’entendais ensuite les cris de ma mère et je la voyais se débattre alors que deux policiers tentaient de la mettre dans l’ambulance. Les portières de mon ambulance se refermèrent sans que je puisse voir la suite, je sentais l’ambulance bougeait mais je n’étais plus que l’ombre de moi-même.

Le lendemain le psychologue me laissa rentrer chez moi, Samuel était venu me chercher, le retour en voiture se fut dans un silence de plomb, une fois devant la maison on n’osait même pas sortir, je soupirais. Puis Samuel me parla de son idée, il voulait tout cacher aux autres, ils étaient trop jeunes pour supporter une information comme celle-là. Je le laissais prendre les décisions, une partie de moi c’était éteinte. On déménagea à Brisbane, nos grands-parents vivaient là-bas et on achetait la maison à côté de la leur et avec Samuel on prenait les choses en main. Je devenais alors une mère à seize ans à peine, je devais m’occuper de la maison, des enfants, des factures, Samuel se trouvait un petit boulot après les cours. Toute notre vie bascula mais j’avais peur que Samuel en oublie ses rêves, il allait devoir partir à l’université mais il ne semblait plus le vouloir. Je me trouvais alors un petit boulot et je lui montrais que je pourrais me débrouiller sans lui, il n’aurait qu’à revenir pendant les vacances ou certains week-ends après tout on était près de San Francisco. Ma mère était interner dans un hôpital psychiatrique, on l'avait rayé de nos vies, pour les autres elle était morte, ils ne savaient pas qu'elle avait tué notre père et c'était mieux ainsi. Parfois je recevais des lettres de ma mère, je ne sais pas comment elle avait eu l'adresse, mais je n'y ai jamais répondu.

Ça faisait cinq ans aujourd’hui, je me retrouvais seule avec mes deux sœurs et mon frère, heureusement pour moi ils étaient matures et ils étaient tellement gentils, parfois il y avait des disputes mais ce n’était rien, c’était la vie et j’étais heureuse de les voir aller mieux de jour en jour. J’étais dans le jardin sur la balançoire, je levais les yeux vers la maison tout était éteint, je jetais un coup d’œil sur ma montre 01 : 30, je fermais les yeux et les images revenaient, toujours aussi net, je me rappelais de chaque seconde, de chaque émotion. Une larme coula le long de ma joue, je pensais à mon père, aux derniers mots qu’il avait réussi à dire, je n’en avais jamais parlé, je ne sais pas si je pourrais un jour, c’était mon secret, mon dernier moment avec mon père, c’était peut-être égoïste de le garder pour moi mais j’en avais besoin, c’était la seule chose qui me permettait de tenir. « Vous allez bien ? » Je sursautais et levais les yeux, face à moi un homme magnifique mais je n’arrivais pas à lui répondre, il m’avait trop surprise, j’arrivais à sortir quelques mots au bout d’un laps de temps long, trop long. Il était magnifique, il était plus vieux que moi c’était certains mais de combien d’année je ne saurais pas le dire. Son visage me disait quelque chose et tout s’éclaira, c’était un client, il m’arrivait souvent de le servir au dinner ou je travaillais. Puis on commença à parler de banalité au milieu de la nuit, la lune nous éclairant, il était tellement gentil, je me demandais pourquoi il s’intéressait à moi, je me méfiais mais je perdais dans ses yeux. On commença à se revoir, puis une petite histoire débuta, je suis vite tombée amoureuse de lui, il était parfait, il venait à la maison, tout le monde l’appréciait et ça nous donnait un vent de fraicheur. Le seul qui n’appréciait pas trop sa présence était Samuel, il ne lui faisait pas confiance. Moi j’étais heureuse alors certes l’écart d’âge pouvait être étrange pour certains mais je n’étais pas une adolescente comme une autre, j’étais une adulte déjà et j’avais tellement de responsabilité. Puis un jour alors que je rangeais la maison je tombais sur des notes, il y avait tout un tas d’information sur moi et sur chacun d’entre nous. Puis le choc je voyais sur un papier le nom de ma mère, une fois qu’il rentra à la maison je le foutais dehors, je ne cherchais même pas à écouter ses explications, je me sentais trahie, je n’ai jamais vraiment su de quoi il en retournait, j’aurais dû fouiner plus mais j’avais été tellement triste et d’avoir vu le nom de ma mère m’avait mise dans tous mes états. J’avais raconté à mes frères et sœurs qu’il avait dû partir voir sa famille et j’avais fini par pleurer toute la nuit dans la salle de bain car Jo’ avait fait un cauchemar et c’était retrouvé dans mon lit.

La vie continua son cours, aujourd’hui je vends des voitures dans une concession, ce n’est pas le travail de mes rêves mais ça paye bien et j’aime bien les voitures et la mécanique. Il ne reste plus que Jo’ et Simon à la maison, on est très proches et j’ai tendance à les surprotéger, je ne supporte pas qu’on les blesse. Je suis toujours célibataire, j’ai rencontré des hommes mais souvent je les trouvais inintéressant comparé au seul amour que j’avais connu et les autres eh bien ils prenaient peur en voyant ma vie et tout ce que j’avais à gérer. Autant vous dire que les garçons de mon âge n’ont pas envie de jouer les papas de substitution même si je ne l’ai demandé à aucun car c’est mon souci, je me suis toujours débrouillée. Très souvent j’étais seule à tout gérer et je n’ai jamais eu de problème avec ça.

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