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 R.Prudende Wilson, i've been lost but I found my way back

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The killer watching you
R. Prudence Wilson
R. Prudence Wilson
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Dollars : 5685
Date d'arrivée : 19/09/2016





MessageSujet: R.Prudende Wilson, i've been lost but I found my way back   R.Prudende Wilson, i've been lost but I found my way back EmptyMar 20 Sep - 23:48



R. Prudence Wilson

« I really don't like feeling »

Nom ≈ Wilson Prénom(s) ≈ Prudence c'est son deuxième prénom qu'elle utilise aujourd'hui. Son prénom de naissance était Rose que seul les gens de son passé connaissent. Âge ≈ 25 ans Date,lieu de naissance ≈ 11 janvier à Brookhaven Origines,Nationalité ≈ américaine par ma mère et je ne sais pas du côté de mon père. Métier/étude ≈ Responsable du personnel Orientation sexuelle ≈ Hétérosexuelle Statut Matrimonial ≈ Célibataire Famille ≈ Seulement ma mère à qui je ne parle plus caractère ≈ + observatrice - anxieuse + humble - trop docile + calme - méfiante + créative - contradictoire + responsable - maladroite + souriante - bavarde + naturelle - impatiente Groupe ≈ Get it over with Crédit(s) ≈ tumblr
Que ressentez vous face à cette folie meurtrière? C'est sûr que c'est choquant dans une petite ville comme Brisbane, j'ai connu la violence dans ma vie et je ne le souhaite à personne. Mais une telle violence non je ne comprends pas comment quelqu'un peut en arriver là, ces pauvres gens qui n'ont rien demandé, ces familles qui se font enlevé l'être cher sans même s'y attendre. C'est très triste et j'espère que la police va vite trouver l'auteur de ces crimes.
Ces meurtres vous font ils regretter des choses passés que vous aimeriez régler/avouer ? Je regrette une seule chose, ne pas assez m'être battue pour moi, j'ai réalisé trop tard que moi aussi je comptais, que ma vie comptait et que personne n'avait le droit de nous posséder. Je m'en veux de ne pas m'être prise en main plus tôt, de ne pas avoir réussi à dire les choses aux gens, d'avoir garder le silence sur les choses graves qui me sont arrivés. Mais aujourd'hui j'ai changé et je ne fais plus cette erreur, j'aimerais peut-être prendre une revanche sur certaines personnes mais il vaut mieux laisser le passé à sa place.

(1) Je ne bois jamais, alors dès que je bois de l'alcool je suis vite pompette et il faut dire que c'est très marrant. (2) Je n'ai pas beaucoup d'affaire, je garde le stricte minimum et j'évite de m'attacher. Par exemple je n'ai aucune photo de mon passé. (3) J'ai des poissons, j'ai un aquarium assez grand et j'adore les regarder faire leurs vies. (4) Je suis une accroc du thé, j'en bois des litres à longueur de journée. (5) Mon péché mignon? Le chocolat, je peux faire un repas en mangeant simplement du chocolat. (6) J'ai très peur des insectes en tout genre, les soirées en forêt très peu pour moi, je hurle à chaque papillons qui volent trop près de moi. (7) J'ai un grand lit mais je dors que du côté droit, comme si il y avait quelqu'un sauf que je suis seule. (8) J'adore chanter, je chantonne tout le temps, seul soucis je ne suis pas une grande chanteuse et ça peut agacer mais je m'en fiche. (9) Je déteste les gens qui sifflent, j'ai envie de frapper la personne de toute mes forces quand j'entends siffler. (10) J'adore les jeux vidéos ou on doit tuer des zombies, c'est une vraie passion et un moment de détente.
Tu es pressé et à pied aujourd’hui, les voitures sont en masse ce matin, que fais-tu quand tu te retrouves devant un feu orange :
_ Tu te lances dans la circulation jonglant entre les capots de voiture.
_ Tu continues tout droit histoire de voir si tu ne vas pas croiser un autre feu rouge qui te laisserait passer au bon moment.

_ Tu attends que ce soit rouge, pour quelques secondes tu ne vas pas périr aujourd'hui.

Tu marches dans la rue, puis un chien arrive et t'aboie dangereusement dessus :
_ Tu prends la fuite, servir de hot dog à ce dernier, non merci.
_ Tu ne t'en aperçois même pas, trop occupé à faire autre chose.
_ Tu t'approches doucement du chien et cherches à trouver ses maitres.

Lors de l'annonce des premiers meurtres, tu :
_ As regardé les informations avant de retourner à tes occupations.
_ As immédiatement téléphoné à tes proches avant d'aller fermer tes verrous à double tours.

_ As directement mis la chaine d'informations pour connaitre toutes les informations données par la police.

Dans le monde de Némo tu serais :
_ Marin
_ Némo

_ Dory

Quel type de personnage es-tu dans un film d'horreur:
_ Celui qui se planque et se fait tuer.
_ Le héros.

_ Le mec marrant qui ne prend pas la chose au sérieux.

Si vous êtes un personnage inventé
Code:
<pris> ≈</pris> Carlson Young feat R. Prudence Wilson _ <pris> Pris</pris>

Si vous êtes un scénario
Code:
<pris> ≈</pris> Célébrité <pris>feat</pris> Pseudo du personnage _<pris> Scénario pris </pris>

Tu es une femme ou un homme? Une damoiselle Ton petit âge? 24ans Tu viens d'où? France Comment es-tu arrivé ici? Heu bah j'ai un peu participé à tout ça Tu es un double compte? Oui le DC de Rebecca Autres chose à dire?

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R. Prudence Wilson
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MessageSujet: Re: R.Prudende Wilson, i've been lost but I found my way back   R.Prudende Wilson, i've been lost but I found my way back EmptyMar 20 Sep - 23:49

« why am I constantly searching for reasons not to be happy »
Ma chambre était plongée dans le noir le plus complet, les larmes coulaient lentement sur mon visage, les enfants du nouveau compagnon à ma mère était là, ses deux filles étaient odieuses comme à leur habitude, déjà au lycée c’était assez difficile mais les voir dans la maison n’arrangeait rien. C’était deux jumelles de mon âge, elles s’amusaient à faire courir des rumeurs à mon sujet pour je ne sais quelle raison, comme si j’avais fait en sorte que leurs parents divorces et que leur père se mette avec ma mère. J’en avais marre c’était toujours la même chose, ma mère avait un très mauvais goût en matière d’homme, j’en avais vu passer tellement et pourtant son nouveau compagnon était l’un de ceux que je sentais le moins, il se montrait trop gentil et attentionné envers moi c’était forcément louche. J’avais passé le plus clair de mon enfance à subir ma mère et ses différents compagnons, c’était une amoureuse de l’amour et pourtant personne ne semblait jamais l’aimer assez. Je m’étais calmée, j’étais simplement fatiguée quand quelqu’un entra dans ma chambre, je m’attendais à ce que ce soit ma mère, elle avait toujours tendance à venir pour me dire de bien me tenir, à ses yeux il fallait que je sois irréprochable et que je reste belle car la beauté était la chose la plus importante à ses yeux, il fallait être belle, rencontrer un homme bien et tout faire pour le garder, tout ce qu’elle n’avait pas réussi à faire enfin à part être belle. Je relevais la tête et j’apercevais avec surprise le fils de celui que j’allais surement devoir appeler beau-papa, il était lui aussi au lycée mais il était plus vieux, il était en terminale, c’était l’un des beaux garçons de l’école. Je me relevais, qu’est-ce qu’il venait faire dans ma chambre, comme si ses sœurs n’en avaient pas assez fait. « Je ne te dérange pas j’espère ? Je venais m’excuser pour mes sœurs parfois elles sont vraiment des gamines. » Je lui souriais faiblement, il ne pouvait surement rien voir dans le noir, finalement il n’avait pas l’air aussi bête que ses sœurs, puis pour une fois que quelqu’un venait s’excuser ou s’intéresse à moi tout court je n’allais pas cracher dessus. « C’est pas de ta faute tu n’as pas à t’excuser. » Il venait s’asseoir à côté de moi sur mon lit, je n’avais jamais vraiment eu d’amis dans ma chambre à part mon meilleur ami Asher et encore c’était très rare, je n’osais jamais inviter des gens avec ma mère dans les parages. « Une jolie fille comme toi ne devrait pas être enfermer dans sa chambre à pleurer. » Son ton avait changé, sa voix était plus suave et surtout sa main glissa jusqu’à ma jambe, je tentais de me dérober et j’enlever ma jambe mais il ne me laissa pas faire, je sentais la pression de ses doigts dans ma chair. Je lui souriais, peut-être que je me faisais des idées. « On devrait peut-être redescendre ils vont se posé des questions. » Je tentais de me relever de mon lit mais il m’attrapa le bras et me tourna vers lui. Je le regardais droit dans les yeux, j’étais plutôt douée pour décrypter les expressions faciales des gens mais celle-là contenait quelque chose de sauvage et de déterminée que je n’avais jamais vu auparavant. Petit à petit il commença à venir sur moi me planquant contre le lit, il avait tout le pouvoir je pouvais le sentir. « Il faudrait vraiment qu’on y retourne ma mère va se demander où je suis... » Avant même que je ne puisse finir ma phrase il souffla un chut dans mon oreille, je sentais son souffle contre ma peau. « Ne t’inquiète pas ça ne prendre pas longtemps. » Il avait parlé si bas, s’il n’avait pas été coller contre moi je ne l’aurais jamais entendu. Je réalisais alors ce qui allait se passer et le questionnement commença alors qu’il relevait le bas de ma robe, est-ce que j’avais fait quelque chose pour le provoquer, est-ce que je l’avais dragué sans m’en rendre compte. Je ne voulais pas que ma première fois se déroule comme ça, ce fut le déclencheur je tentais de m’échapper mais à peine je bougeais qu’il m’agrippa à la gorge. « Ne bouge pas et se sera fini avant même que tu ne t’en rendes compte. » Je devais m’y faire il était plus fort que moi, alors je le laissais forcer son passage en moi, il m’avait dit que ça ne durerait pas longtemps et pourtant chaque seconde me semblait être des heures. Je sentais chacun de ses mouvements, chacun de ses gémissements me donner envie de crier et son odeur me donner la nausée. Au bout d’un moment il se retira et remit correctement ses vêtements puis il se dirigea vers la porte, avant de l’ouvrir il se tourna vers moi un sourire narquois sur les lèvres. « Oh et bien sûr n’en parle à personne… De toute façon qui croira une fille comme toi. » Il claqua la porte et j’entendais ses pas s’éloigner, les larmes commençaient à couler, j’étais fière de moi je n’avais pas pleuré face à lui au moins il n’aurait pas cette satisfaction, il ne saurait pas qu’il venait de me briser en des milliers de morceaux. Je tentais de reprendre mon souffle quand quelqu’un frappa à la porte, je me redressais d’un bond. « Rosie chérie tu es là ? Je m’inquiète ça fait un moment que je ne t’ai pas vu et on va commencer à manger. » Je séchais rapidement mes larmes avec le revers de ma main. « N’ENTRE PAS, je … J’arrive maman laisse-moi deux secondes. » Je me relevais de mon lit, je n’avais pas le temps de réfléchir ou de me morfondre, je cherchais ma culotte, elle était au bout du lit complètement déchirer, je la prenais dans mes mains et je la jetais dans ma poubelle. Je me dépêchais d’en prendre une nouvelle dans ma commode, je passais rapidement devant le miroir pour me remettre du mascara et je descendais jusqu’à la salle à manger. A peine arrivée dans la pièce les deux pestes me regardaient en riant, je leur lançais un regard tellement noir qu’elles stoppèrent net, au moins une bonne chose. J’entrais alors dans la cuisine pour aider ma mère et j’y trouvais ce garçon, Roderick c’était son prénom et il resterait à jamais graver dans ma mémoire malgré moi, il était en train d’aider ma mère, il riait avec elle, c’était comme si rien ne c’était passé il était redevenu le jeune homme parfait que je voyais tous les jours au lycée. Ce repas fut le plus long de ma vie, je pouvais entendre les deux jumelles diaboliques ricanaient, Roderick et son père parlaient d’eux à ma mère qui les écouter comme si ce qu’ils disaient étaient important alors que je voyais dans son regard qu’elle s’en fichait royalement. Enfin le repas fut fini, les trois enfants devaient rentrer chez leur mère, malheureusement le père allait rester là, je soupirais discrètement mais au moins j’allais pouvoir aller me laver et il me faudrait je ne sais combien de douche pour enlever sa saleté de mon corps. Une fois la porte fermée ma mère se tourna vers moi avec un grand sourire. « Tu t’es bien tenue chérie je suis fière de toi et j’ai vu que tu n’as pas trop mangé c’est bien tu fais attention à ta ligne. » Ma réponse fut un grand sourire, de toute façon ce que je pouvais sentir ou penser elle s’en foutait royalement, je courrais ensuite sous la douche. A peine l’eau sur mon visage je me mettais à pleurer toutes les larmes de mon corps, je passais par des émotions tellement différentes, j’étais triste puis en colère, ensuite je me blâmais et ça continua pendant longtemps… Cette soirée me changea même si elle ne fut pas la pire.



Le lycée était enfin fini nous voilà à la remise de diplôme, j’étais un peu à l’écart j’observais tout le monde comme à mon habitude quand je sentis une présence derrière moi. « J’espère que tu as prévu un petit spectacle car je peux déjà sentir l’ennui que va être cette journée. » Je me retournais et j’apercevais le visage de Joshua, le grand-frère de mon meilleur ami. Je sautais dans ses bras, alors qu’il me serrait contre lui je me sentais en sécurité pour la première fois depuis cette nuit-là. Je le relâchais, c’était dingue comment il me faisait me sentir en sécurité. Ma mère arriva avant même que je ne puisse dire un mot et se mit entre nous. « Joshua tu es venu, quel plaisir. » Les mots qui sortaient de sa bouche étaient gentils et pourtant on sentait qu’elle n’était pas sincère, elle n’avait jamais apprécié que je reste avec Joshua et Asher, déjà car Joshua avait dix ans de plus que son frère et moi et ensuite parce que soit disant on ne pouvait pas leur faire confiance. La réalité ? Ma mère avait commencé à draguer leur père un jour et leur mère l’a remise en place et elle n’a pas apprécié. Bien entendu ma mère me prit par le bras et commença à m’éloigner de Joshua, je le regardais et je m’excusais de toute façon j’allais surement le voir le soir même donc je m’en fichais elle ne pourrait pas m’empêcher de passer du temps avec lui et mon meilleur ami, déjà que je m’étais énormément renfermée depuis cette nuit-là, je commençais à peine à refaire confiance aux garçons même si ce n’était toujours pas ça. Ma mère salua les deux jumelles et derrière elles Roderick et leur père, il faut dire que leur histoire n’avait pas duré longtemps mais ils s’étaient quittés en bon terme, je pensais que se saluer allait être assez mais non les voilà qu’ils venaient vers nous, il y avait une femme avec eux et vu le physique c’était surement la mère des jumelles, ah ça me revenait les parents s’étaient remis ensemble et après ça les jumelles avaient oublié mon existence pour mon plus grand bonheur. Roderick se dirigeait droit vers moi, son regard était fixé sur moi, une fois à ma hauteur je pouvais sentir son parfum et je me retrouvais avec la nausée. « Rose, toujours aussi belle à ce que je vois. » Tout le monde tourna les yeux vers Roderick, je pouvais voir l’étonnement de chacun, je ne sais pas si je devais être vexer ou flatter d’ailleurs. Ma mère comme toujours pris la parole avant moi. « Tu peux l’appeler Rosie tu sais. » Comment ça ? Non il ne pouvait pas m’appeler Rosie, d’ailleurs je n’aimais pas ce prénom, je n’aimais pas ce surnom et surtout je n’aimais pas Roderick. Je voulais le crier haut et fort mais je n’arrivais pas à sortir un mot de ma bouche, je restais comme une débile à rien faire, j’esquissais une sorte de sourire pour contenter tout le monde. Puis ils entamèrent une discussion, sur nos projets il faut dire que les miens n’étaient pas fou, j’allais aller à l’université pour étudier le droit, ma mère avait choisi pour moi car honnêtement je n’avais aucun intérêt pour le droit. Puis Roderick se tourna de nouveau vers moi, je m’attendais au pire et il semblait que chaque personne de sa famille et ma mère étaient très intéressé par ce qu’il avait à dire, tout le monde le fixa, il avait tellement de charisme, chaque personne autour de lui était prête à s’arrêter de parler ou d’agir pour l’écouter simplement alors que moi je n’en avais rien à foutre de ce qu’il avait à dire. « Tu es prise demain soir ? J’aurais aimé t’inviter à dîner. » Le choc fut immédiat, c’était une blague ? Il n’était pas en train de me demander de passer une soirée avec lui après ce qu’il m’avait fait, pendant un quart de seconde je me demandais si je n’avais pas rêvé mais vu tous les souvenirs que j’en avais non je ne l’avais pas inventé. « Bien sûr qu’elle est libre et elle sera ravie de dîner avec toi. » Je regardais ma mère, pourquoi j’étais aussi impuissante, je me sentais tellement soumise et je ne voulais plus de ça. Mais alors que j’allais parler elle me pinça discrètement mais très douloureusement. « Heu… D’accord » Ces mots étaient sortis sans que je ne le veuille réellement mais les regards oppressants m’avaient forcé. « Je viens te chercher à huit heures. » On s’éloignait enfin d’eux, je ne comprenais pas son délire, la peur commença à arriver, j’allais être seule avec lui encore une fois et je ne le voulais pas. J’entendis mon prénom, ça me fit sortir de mes pensées, je relevais la tête, Asher était face à moi tout sourire, il était temps qu’on aille se préparer alors je laissais ma mère et je ne pensais plus à ce rendez-vous. Le soir-même j’avais rapidement manger avec ma mère et puis j’étais allée rejoindre en vitesse Asher et Joshua, on avait passé la soirée à rire. Puis Asher c’était endormi et j’avais passé la nuit à parler avec Joshua, ça faisait si longtemps qu’on ne s’était pas vu, on avait du temps à rattraper. La première chose qu’il me dit c’est que quelque chose avait changé chez moi mais j’avais changé le sujet, après tout l’histoire semblait loin d’être fini.



« Tu es sûr que tu ne t’es pas perdu ? En plus j’ai froid j’aurais dû penser à prendre une veste. » Je tournais la tête vers Roderick qui ria légèrement. « C’est toujours pareil avec toi tu oublies toujours quelque chose. » Je lui donnais une légère tape sur le bras. Comment est-ce qu’on en était arrivé là vous allez vous demandez, eh bien c’est compliqué. Il y a eu ce premier dîner, j’étais vraiment sur la réserve, Roderick aussi il semblait intimider ce soir-là, puis il a commencé à passer à la maison, j’ai mis du temps à lui faire confiance mais au bout d’un moment je ne sais pas il a réussi à m’envoûter. On a parlé un jour de cette nuit-là et pour lui j’étais consentante, il s’est excusé, il a même pleuré et je l’ai simplement cru. Alors oui ma mère m’a plus ou moins poussé à aller vers lui car à ses yeux il était le gendre parfait, ses sœurs se sont avérés être très gentilles une fois qu’on apprend à les connaître. Ses parents m’appréciaient beaucoup alors au bout d’un moment je me suis fondue dans le moule et j’ai fait ce qu’on attendait de moi. « C’est encore loin ? C’est pas que je ne suis pas rassurée mais il fait nuit noir et on est dans la forêt » Il ria, j’aimais bien le son de son rire, j’avais appris à l’apprécier alors qu’il y a encore deux ans il me débectait. « On y est. » Je le regardais étonnée, on allait manger ici ? Bon il faut dire que parfois les endroits qui inspirent le moins sont les meilleurs mais là il y avait une porte et zéro lumière. J’ouvrais la porte quand la lumière s’éclaira et un énorme joyeux anniversaire retentit. Je regardais chaque personne, il y avait ma mère, la famille de Roderick, mais le plus surprenant il y avait même Asher et Joshua, je voulais courir dans leur bras mais je savais mon conjoins n’apprécierait pas. Alors je faisais un grand sourire, je laissais tout le monde venir vers moi, ça y est j’avais vingt ans et je dois avouer que je ne m’attendais pas à ça de la part de Roderick, ce n’était pas son genre de préparer des fêtes, je l’embrassais sur la joue pour le remercier. Puis finalement j’arrivais enfin vers mon meilleur ami que je ne voyais plus assez et son frère. « J’en reviens pas que vous soyez venu. » Il faut dire que les deux frères n’habitaient plus à Brookhaven, Joshua vivait à San Francisco et Asher travaille dans la Silicon Valley. Je les serrais dans mes bras tout en observant que Roderick ne nous voit pas. La soirée commença, je souriais, j’ai même fait un petit discours mais tout ce monde c’était beaucoup pour moi, je sortais donc m’asseoir un peu plus loin sur un tronc. A peine une minute après je voyais Joshua débarquait, il était de plus en plus beau à chaque fois que je le voyais comme si c’était possible, il s’installa à côté de moi et il posa une boîte sur mes genoux. « Un cadeau ? Ne se serait pas mon anniversaire par hasard ? » On riait, je voyais Joshua secouait la tête légèrement, il n’aimait pas quand je jouais les filles un peu débile mais c’était un petit délire entre nous. « Toujours aussi marrante à ce que je vois mais tu seras gentille tais-toi et ouvre. » Je devenais alors d’une lenteur extrême, je l’entendais soupirer alors que je prenais tranquillement mon temps pour défaire d’une façon parfaite mon cadeau mais il ne supporta pas et m’enleva la boîte des mains pour arracher le papier cadeau. Je riais mais lorsqu’il ouvrit la boîte j’eus le souffle couper, c’était un magnifique collier, il me correspondait complètement c’est comme s’il avait été fait pour moi. « Il était à ma grand-mère et quand je l’ai vu dans ses affaires il m’a tout de suite fait penser à toi, je voulais que tu l’es. » J’avais les larmes aux yeux et je lui faisais signe de me le mettre, je relevais mes cheveux et quand sa main frôla mon cou une vague de frisson se balada tout le long de mon corps. « Merci Josh, il est parfait. » Il ouvrit la bouche et il souffla un comme toi tellement discret que je ne l’aurais pas entendu si nous n’étions pas aussi prêt. Joshua avait tout de l’homme parfait si seulement il n’était pas aussi vieux et s’il n’était pas le frère de mon meilleur ami. « Je peux être honnête avec toi ? » Je hochais de la tête un petit oui, j’avais peur de ce qu’il allait me dire car il me connaissait si bien, devant lui je ne pouvais pas faire semblant il pouvait lire en moi la vraie Rose contrairement aux autres qui ne voyaient que mes faux sourires. « Tu sais aussi bien que moi que tu n’es pas heureuse avec ce mec alors qu’est-ce que tu fais avec lui ? Tu mérites tellement mieux Roro vraiment quand je vois tes faux-sourires ça me rend fou. » Je voyais dans ses yeux toute la sincérité dont il faisait preuve, il y avait même une pointe de tristesse dans sa voix mais aussi sur son visage, je soupirais longuement et je baissais la tête. « Il n’est pas si mal que ça tu sais puis il veut de moi lui... » Je laissais mes mots en suspens, c’était très bizarre, nos attitudes, nos regards, ce n’était pas un secret que j’avais longtemps été amoureuse de lui, il était le grand-frère, le garçon plus grand, plus beau, plus mature, plus tout au final, mais je pensais qu’à ses yeux j’étais simplement la petite gamine qui lui colle dans les pattes. Bon en vieillissant on s’était découvert des points communs mais de toute façon jamais il ne voudrait de moi, il jouait surement les grand-frère protecteur comme à son habitude enfin c’est ce que je pensais jusqu’à ce que sa main se retrouve sur ma joue, il se rapprocha de moi, nos bouches étaient si proches que je sentais son souffle chaud, tout mon corps répondait au sien comme s’il avait attendu ça toute sa vie. Alors que nos lèvres allaient se toucher on entendit une porte claquait, tout de suite on s’éloigna et quelques secondes plus tard Asher était là, un grand sourire sur les lèvres il venait me chercher pour le gâteau. Je me levais rapidement, je lançais un dernier regard vers Joshua qui avait simplement baissé la tête. Je rentrais et je souriais de nouveau, je n’en avais pas envie, je voulais rentrer chez moi et me défouler pour ne plus penser à ce moment, ne plus penser à Joshua, pourquoi venait-il me perturber, me dire que je n’étais pas heureuse, qui était-il pour me dire tout ça ? Alors oui Roderick n’était pas forcément l’homme parfait mais lui au moins il s’était battu pour m’avoir. La soirée continua, Joshua était dans un coin, il me regardait je pouvais sentir ses yeux qui m’observe, je faisais tout pour ne pas le calculer, Roderick n’était pas dans son assiette, quelque chose le déranger je pouvais le voir.
Tout le monde commença à se dire au revoir et on se retrouvait dans la voiture avec Roderick je me tournais vers lui un grand sourire sur les lèvres. « Merci chéri cette soirée était fantastique. » Etonnamment il ne répondait pas, je posais ma main sur son épaule, il tourna la tête vers moi et j’y voyais une expression que je n’avais jamais vu chez lui, il semblait tellement énervé, alors oui parfois il rentrait énervé, il râlait voir il balançait sa chaussure dans le couloir de notre appartement mais jamais autant. Puis sans un mot sa main me gifla tellement violemment que l’arrière de ma tête se cogna à la vitre. « Je t’organise un anniversaire surprise et toi tu disparais pendant quinze minutes ? T’étais où ? » J’étais sans mot, je me rappelais la première nuit ou il avait abusé de moi, la violence dont il avait fait preuve et que j’avais tout fait pour oublier me revint à l’esprit, je restais sans voix comment réagir face à ça. « Répond moi t’étais ou ? Et c’est quoi ce collier ? » Je me tenais la joue tentant de reprendre mes esprits. « Je suis simplement allée prendre l’air parce qu’il faisait chaud à l’intérieur et le collier vient de ma mère il appartenait à ma grand-mère. » Tout de suite il se calma et son visage s’apaisa, il me regarda avec un sourire et il tendit sa main vers moi, au départ j’eus un mouvement de recul mais je le laissais faire de peur qu’il s’énerve de nouveau. « Désolé je voulais pas faire ça chérie c’est juste que cette soirée c’était beaucoup de stress et j’ai vu comment te regarder ce mec mais je te fais confiance. » Bon je lui avais menti mais vu ce qu’il me disait il valait mieux, donc je n’avais pas rêvé Joshua m’avait regardé toute la soirée, j’avais envie de glousser comme une gamine mais je me retenais. « D’ailleurs j’aimerais que tu arrêtes de le voir lui et Asher, ils ne sont pas assez bien pour toi. » J’eus un mauvais pressentiment, le fait qu’il veuille m’imposer des choses de cette façon ce n’était surement pas bon signe et ce ne serait que le début mais j’étais tellement stupide, je pensais qu’il fallait que je fasse ce que l’on me demande car de toute façon je le méritais je m’étais mise moi-même dans le pétrin en le laissant entrer dans ma vie.



Au milieu de mon salon je me demandais qu’est-ce que je faisais là, qu’est-ce que je faisais de ma vie, je faisais des études de droit qui ne me plaisait pas, bon ma mère était fière de moi je pouvais le lire sur son visage et Roderick lui était aux anges en pensant qu’on allait ouvrir un jour notre cabinet et qu’on allait être un couple puissant. Moi j’étais démotivée, je regardais ma bague de fiançailles en demandant pourquoi j’avais accepté sa proposition, depuis mon anniversaire il y a trois ans les coups n’avaient fait que continuer, encore aujourd’hui je n’étais pas allée en cours parce que j’avais des marques sur les bras et sur le cou, je n’avais pas eu envie de mettre un col roulé pour encore caché les traces de ses mains qu’il aimait tant mettre autour de mon cou à différentes occasions. Je parlais de temps en temps en cachette à Asher, je sais qu’au fond notre amitié était toujours là mais je ne l’entretenais pas, quant à Joshua il avait essayé de m’appeler plusieurs fois mais je ne répondais pas, il avait visiblement abandonné, je l’aurais fait moi aussi. Admettre qu’il avait raison était trop difficile alors je supportais les coups, les insultes, il me forçait à lui faire l’amour si on peut toujours appeler ça de l’amour. Il s’excusait à chaque fois après coup, il ne voulait pas faire ça et pourtant il recommençait alors je le consolais, je le réconfortais comme je pouvais sans vraiment croire ce qu’il m’avait dit. Chaque jour devant le miroir je perdais un peu plus quelque chose, je m’émiettais et je me décevais de ne jamais réagir, je n’y arrivais pas il y avait un blocage, surement le lavage de cerveau de ma mère quand j’étais enfant, il fallait que je me plie à ce que voulait l’homme car sinon on ne voudrait pas de moi. La porte d’entrée claqua je tressaillais, je l’entendais arriver et j’avais peur comment allait-il être ce soir, est ce que j’allais subir encore une fois sa colère ou est-ce que j’aurais une soirée de répit. « Tu n’es pas allé en cours aujourd’hui tu étais ou ? Je suis sûr que tu étais avec ton amant, il était là ? Tu l’as mis dans notre lit et je suis sûr que tu as aimé ça trainée. » Et voilà, c’était encore un mauvais jour, en ce moment il n’y avait que de ça, je ne savais même plus quoi répondre à sa paranoïa. « Je ne me sentais pas bien et j’avais encore des marques, il fait trop chaud pour porter un pull à manche longue. » Il me regarda un peu plus calme mais c’était juste avant la tempête je pouvais le sentir. Il s’approcha de moi, il avait son sourire narquois que je détestais par-dessus tout, il m’attrapa le bras. « Tu mets un pull et tu vas en cours demain qu’il fasse chaud ou froid de toute façon personne ne regardera une fille comme toi. » Il était de plus en plus pressant, je décidais de ne pas répondre de toute façon il ne m’écoutait pas dans ses moment-là. Je tentais de m’éloigner de lui mais il n’apprécia pas et il me gifla. « Tu me dégoûtes de toute façon je ne sais pas pourquoi je t’ai choisi, tu devais surement me faire pitié. » Je ne cherchais même plus à comprendre, je le laissais parler, je ne sais pas si ça l’énerver plus ou pas et au final c’était du pareil au même. Il continua encore une dizaine de minute à m’insulter, je n’écoutais plus réellement et d’un seul coup j’en avais marre, j’étais fatiguée de tout ça je connaissais déjà la fin et elle n’était pas intéressante. Je me dirigeais vers la porte quand il m’attrapa par les cheveux et il me tira, je me cognais aux murs mais il s’en fichait, le fait que j’ai voulu partir était l’affront de trop et il se lâcha comme jamais, il n’épargna pas mon visage alors qu’habituellement il le faisait. Je ne sais pas combien de temps ça durer, du sang envahit ma bouche, puis a un moment ça s’arrêta et j’entendais simplement une porte claquer. Je me relevais comme je pouvais, chaque partie de mon corps me faisait souffrir et je ne sais comment je parvenais à mon lit, je m’allongeais et je m’endormais.

Le soleil me brula les yeux, ma bouche était pâteuse, je me retournais pour échapper au soleil mais il y avait quelqu’un dans le lit, j’ouvrais les yeux et je l’apercevais, il se mordillait la lèvre, il ne parla même pas et il commença à pleurer, il s’excusait, il se demandait ce qu’il avait fait. Je lui caressais les cheveux. « Je vais bien ne t’en fais pas, tout va bien. » il m’embrassait dans le cou, sur le visage, la réalité était tout autre, je n’allais pas bien, je n’avais jamais eu aussi mal, j’avais oublié la moitié de ce qu’il m’avait fait, je m’étais sans doute évanoui alors qui sait ce qu’il avait fait d’autre à mon corps, à cette idée je grimaçais, c’était la fois de trop, je n’en pouvais plus, je m’étais dit ça des centaines de fois et pourtant cette fois tout était diffèrent. Il se leva au bout d’un moment il essuya ses larmes. « Tu devrais rester au lit aujourd’hui, je te ramenerais un bon repas ce soir ne fait rien. » J’hochais la tête si seulement il savait. Une fois la porte d’entrée claquait je me levais, je me dirigeais vers la douche, j’étais dans un état lamentable je n’osais même pas me regarder dans un miroir. Je me baladais dans notre appartement quand d’un coup j’aperçu mon collier, celui que Joshua m’avait offert, il était dans un coin la chaîne était cassé, je le ramassais rapidement, c’était comme une réponse à mes questionnements, une sorte de signe. Une fois dans la chambre je réfléchissais, il fallait que je me sorte de tout ça mais il ferait tout pour me retrouver si je partais alors il fallait être plus radicale. Je prenais mes bijoux de valeurs mais pas tous, je prenais l’argent en liquide qui trainait et je m’habillais rapidement, je me dirigeais vers un distributeur pour retirer de l’argent, autant que je pouvais. Tout allait se faire en différentes étapes, j’allais revendre certains bijoux, chaque jour je retirais de l’argent, j’allais me faire faire une fausse-carte d’identité, je gardais mon nom de famille plutôt commun et j’utilisais mon deuxième prénom, il ne le connaissait pas. J’achetais une voiture en payant entièrement en cash. Puis ce fut le grand jour, je me levais ce matin-là comme tous les autres et je partais en voiture, je n’ai pris presque aucune affaire, juste de quoi me changer un peu. Je lui ai tout laissé, je suis même passée par chez ma mère pour lui laisser un mot il y avait simplement écrit « Je ne peux plus continuer comme ça. » C’était simple et concis. Puis je prenais la route, je ne savais pas où j’allais atterrir.



Je roulais depuis une dizaine de jour, moi qui n’avait jamais quitté Brookhaven à part pour aller sur Atlanta, je découvrais le reste des Etats-Unis, j’étais heureuse, j’étais libre, j’ai ris, j’ai souris comme je ne l’avais pas fait depuis longtemps. Puis j’atterris dans une petite ville qui s’appelle Brisbane, une petite ville c’était parfait, personne ne viendrait me chercher ici. Je trouvais rapidement un travail comme réceptionniste à l’hôtel et il n’en fallait pas plus pour faire mon bonheur. Aujourd’hui ça fait environ deux ans que je suis arrivée, je suis tellement bien, j’ai gagné en responsabilité dans mon métier et l’hôtellerie est un milieu qui me plait tellement. Pour ce qui est des gens de mon passé je n’ai parlé à personne, un jour je suis allée visiter San Francisco et j’ai aperçu Joshua de loin, il était toujours aussi beau mais je n’ai pas osé aller le voir. Je suis toujours seule et ce n’est pas plus mal après tout ça, j’ai toujours mon collier auquel je tiens plus que tout. Je suis fière de ma vie maintenant, ce n’est peut-être pas parfait pour certains mais moi je suis indépendante et heureuse c’est ce qui compte le plus.

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R.Prudende Wilson, i've been lost but I found my way back

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